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DOCUMENT DE CADRAGE

Sensibiliser les milieux de travail canadiens aux questions civiques, médiatiques et liées à l’IA

But du présent document de cadrage

The Dais a lancé une nouvelle initiative majeure : Canadian Democracy @ Work (La démocratie canadienne au travail). Elle vise à lutter contre les effets de la désinformation et à accroître l’engagement démocratique des Canadiens grâce à une formation en milieu de travail accessible en matière d’éducation civique, d’éducation aux médias et d’intelligence artificielle. La structure et la diffusion de la formation seront élaborées en partenariat avec les principaux employeurs et syndicats canadiens. 

Le présent document de cadrage vise à orienter les discussions qui guideront l’élaboration du matériel et du programme de formation. Le document se divise en quatre sections. 

Les sections un et deux servent de contexte et exposent les réflexions et la recherche qui sous-tendent la justification du projet. La première section décrit les principales menaces qui pèsent sur la démocratie canadienne, en mettant l’accent sur les défis posés par la désinformation et les technologies de l’IA. La deuxième section explique pourquoi les employeurs canadiens, en particulier, devraient s’engager activement à relever les défis de la démocratie. 

Les sections trois et quatre serviront à structurer les discussions avec les employeurs participants. La troisième section présente un aperçu détaillé du projet et les objectifs immédiats du matériel de formation. Elle comprend également un menu de sujets possibles pour les séances de formation et de formats de prestation possibles. La quatrième section présente l’ordre du jour des discussions initiales de la table ronde et énumère les questions et les considérations d’orientation sur lesquelles les participants doivent réfléchir avant les séances. 

 

1. Désinformation, désengagement et déclin démocratique

La manipulation et la supercherie ont toujours joué un rôle ont toujours joué un rôle dans l’écosystème de l’information et la vie publique. Toutefois, les nouvelles technologies ont récemment rendu les contre-vérités particulièrement abondantes et influentes, au point où certains ont commencé à qualifier notre présent « d’ère de la désinformation »1. En effet, les effets de la désinformation – la diffusion délibérée de fausses informations – sont déjà prononcés dans le contexte canadien. AUne enquête représentative menée par The Dais en 2024 a révélé qu’un Canadien sur dix croit fortement à la désinformation, n’ayant pas réussi à identifier correctement plus de 25% d’une série de faussetés comme de faux récits au sujet des vaccins, des changements climatiques, de l’immigration, de l’Holocauste et de l’invasion de l’Ukraine par la Russie2. Le problème ne fera probablement qu’empirer. 

Le défi de l’IA

Le lancement des plateformes de médias sociaux il y a deux décennies a permis d’établir la possibilité d’une connectivité sans précédent, mais a de plus en plus permis la propagation rapide de la désinformation à l’échelle mondiale3. L’intégration de robots sur des plateformes en ligne a permis l’amplification inauthentique du contenus malveillants, ce qui a accru la portée des contenus de conspiration et de propagande4. Si la propagation et l’influence de la désinformation en ligne se sont avérées extrêmement difficiles à contrer, les nouveaux développements en intelligence artificielle (IA) sont sur le point de rendre cette tâche beaucoup plus difficile 

Les technologies de l’IA ont déjà créé de nouvelles formes très convaincantes de désinformation. Elles ont notamment donné naissance à des hypertrucages sophistiqués et exceptionnellement réalistes. Les hypertrucages sont des vidéos qui ont été modifiées de manière synthétique et dans lesquelles l’objet ou la personne représenté a été numériquement modifié pour ressembler à quelque chose ou à quelqu’un d’autre5. L’introduction des hypertrucages dans l’écosystème médiatique a rendu douteuses l’authenticité des contenus audio et vidéo, traditionnellement considéré comme des preuves irréfutables. Cela a le double effet de faire croire facilement des informations fausses aux gens, par exemple lorsqu’une entreprise allemande du secteur énergétiques a transféré près de 200 000 £ après avoir reçu un appel téléphonique d’un fraudeur qui a utilisé la technologie de l’IA pour imiter la voix du PDG6, et de donner à ceux qui sont en situation de pouvoir une capacité de démenti plausible inconditionnel, leur permettant de rejeter toute preuve sous prétexte qu’elle a été trafiquée, comme lorsque le président Trump a faussement prétendu que l’enregistrement tristement célèbre dans lequel il décrivait des agressions sexuelles avait été truqué7.

Jusqu’à récemment, les hypertrucages de qualité supérieure nécessitaient beaucoup d’argent, de temps et de ressources informatiques8. Cela change rapidement avec l’avènement de l’IA générative, car la création de fausses images, de faux enregistrements audio et de vidéos devient de plus en plus abordable et facile, ce qui signifie que le contenu huypertruqué pourrait fondamentalement miner le journalisme et les sources d’information fiables9. On les appelle aussi « hypertrucages bon marché » qui consistent en une manipulation plus simple de l’audiovisuel qui peut être rendue par Photoshop, un montage judicieux et d’autres outils logiciels bon marché, qui sont déjà facilement accessibles et qui ont déjà déstabilisé les règles et les normes traditionnelles en matière de preuves, de vérité et d’autorité institutionnelle.10

Si la menace à l’intégrité de l’information posée par la technologie de l’hypertrucage est relativement évidente, les textes générés par l’IA présentent également de nouveaux problèmes. En s’appuyant sur le traitement du langage naturel, l’IA peut générer un texte apparemment authentique, ce qui crée la possibilité de production à grande échelle d’une propagande originale fondée sur des textes qui peuvent passer comme du journalisme ou de la science.11

Désinformation et démocratie

La désinformation favorise le cynisme politique et le désengagement, ce qui représente un défi majeur pour les institutions démocratiques. Le lien de causalité entre la désinformation et le cynisme politique a deux dimensions. Premièrement, la désinformation a tendance à être foncièrement négative12. Plus particulièrement, avant et pendant les périodes électorales, la désinformation fait passer les politiciens comme des gens purement intéressés et tout le système démocratique comme inefficace ou corrompu13. Des études empiriques démontrent que l’exposition à de tels contenus favorise le cynisme politique14. Si le contenu précis de la désinformation érode la confiance dans la politique, l’existence même de la désinformation et l’incertitude qu’elle crée par rapport à l’intégrité de l’information et du fonctionnement des institutions politiques minent également la confiance dans le processus démocratique15.

Le cynisme politique diminue le sentiment d’efficacité politique et la confiance dans les institutions démocratiques. Ce sont des conditions préalables à toute forme de participation démocratique16. Par exemple, une analyse empirique confirme une forte corrélation entre la confiance politique et la participation électorale17. Pour que les gens participent à la vie politique, ils doivent savoir avec certitude qu’ils peuvent comprendre leur contexte politique et qu’ils peuvent l’influencer de façon significative. La désinformation, en contribuant au cynisme politique, décourage la participation démocratique, ce qui finit par nuire aux fonctions fondamentales des institutions démocratiques, à savoir représenter les citoyens et servir leurs intérêts

2. Pourquoi les entreprises ont besoin de démocratie

En réponse aux crises multiples auxquelles sont confrontées les démocraties dans le monde entier, les appels à la protection se sont multipliés. Les organisations multilatérales, les organismes sans but lucratif, les écoles et les gouvernements ont, à divers degrés, répondu à l’appel en lançant des initiatives allant de programmes éducatifs et de modifications aux programmes d’études aux efforts d’intégrité électorale et aux modifications aux lois. 

À ce jour, les milieux de travail canadiens n’ont pas joué un rôle significatif dans les efforts en faveur de la démocratie. C’est une occasion ratée. WLes Canadiens en âge de travailler passent la plus grande partie de temps d’éveil au travail18. Ils ont également un haut degré de confiance en leur employeur. Un sondage mené en 2021 auprès des Canadiens a révélé que les employeurs étaient très dignes de confiance, et les répondants ont mentionné que les communications avec les employeurs étaient la source d’information la plus crédible, devant le gouvernement national, les reportages des médias et les médias sociaux19. Un sondage mené en 2023 a révélé que les employeurs sont un pilier de la confiance, même si la confiance dans d’autres institutions fondamentales a diminué, 75 % des répondants ayant déclaré qu’ils estimaient que leur employeur était digne de confiance20

Les employeurs canadiens ont la possibilité de jouer un rôle important afin de relever ce défi, y compris la vague croissante de désinformation et le désengagement démocratique croissant. Et c’est dans leur intérêt de le faire

Le coût de la désinformation pour les entreprises

Les difficultés des Canadiennes et des Canadiens à différencier le vrai du faux des différents contenus posent un sérieux problème pour les institutions démocratiques. C’est aussi de plus en plus une source de préoccupation pour les entreprises. Ces dernières sont souvent la cible de désinformation. Une analyse récente de la désinformation, par exemple, a révélé que les entreprises figuraient parmi les groupes le plus souvent victimes de contenus faux préjudiciables à la réputation, précédé uniquement par des partis politiques21. La majeure partie de la désinformation ciblant les entreprises impliquait de fausses offres d’emploi et de faux cadeaux, ce qui mine la crédibilité et la réputation des entreprises22. Il y a également eu des cas de désinformation qui visaient des porte-parole ou des représentants d’entreprises23

L’influence et la portée de la désinformation qui cible les entreprises sont considérables. Le site Web de vérification des faits Snopes contient la liste des rumeurs les plus recherchées. Cette liste comprend de fausses allégations selon lesquelles la United Airlines était en faillite, que Starbucks distribuait des frappuccinos gratuits à des travailleurs sans papiers et que le PDG de PepsiCo avait dit à des partisans du président Trump qu’ils pouvaient « aller voir ailleurs »24. Ces rumeurs engendre des coûts personnels, surtout lorsqu’un porte-parole est visé. Elles ont aussi des coûts financiers. Une analyse des effets de la désinformation sur les rendements boursiers des entreprises ciblées a permis d’établir que les fausses nouvelles négatives ont des effets négatifs et importants à court terme sur les rendements25

De façon générale, la désinformation menace la réussite des entreprises. La croyance en la désinformation chez les employés a également des conséquences financières importantes pour les entreprises. En mai 2024, la firme d’ingénierie britannique Arup a confirmé qu’elle avait été victime d’une escroquerie liée à un hypertrucage, au cours de laquelle un employé a été amené à envoyer 20 millions de livres à une organisation criminelle à la suite d’un appel vidéo généré par l’intelligence artificielle26. Toujours en mai 2024, le quotidien The Guardian a signalé que le PDG de WPP, le plus grand groupe publicitaire au monde, avait été la cible d’une fraude par hypertrucage qui utilisait un clone vocal généré par l’intelligence artificielle27. En effet, les universitaires et les chefs d’entreprise prévoient que les taux de fraude augmenteront au cours des prochaines années, à mesure que l’intelligence artificielle deviendra plus sophistiquée28.

Lorsque les employés sont victimes de désinformation, les répercussions financières sont importantes. Dans un sondage mené auprès de dirigeants d’entreprises canadiennes dont les organisations ont été victimes de fraude, 53 % des répondants ont indiqué que leur entreprise avait perdu entre 1 % et 5 % de ses profits au cours des 12 derniers mois29. Seuls 4 % des répondants ont déclaré que la fraude n’avait pas eu d’incidence sur leurs rendements30. Pour en savoir plus sur la façon dont la désinformation cible les entreprises canadiennes, consultez le récent livre blanc à ce sujet avec Rogers Cybersecure Catalyst et RBC.

Le coût du déclin démographique pour les entreprises

Compte tenu des coûts particuliers de la désinformation pour les entreprises, il est dans leur intérêt de contribuer à en atténuer les effets, même sans tenir compte de ses effets sur l’érosion de la démocratie. Toutefois, les entreprises devraient aussi chercher à renforcer les institutions et les processus démocratiques. Les rapports de la Banque mondiale et de Freedom House établissent des corrélations entre des gouvernements stables et transparents et des environnements opérationnels propices à la croissance des entreprises31. Les pays qui ont obtenu de bons résultats dans l’évaluation du respect des droits de la personne, de la primauté du droit et des normes démocratiques ont obtenu de meilleurs résultats économiques et commerciaux. À l’inverse, les pays ayant des gouvernements non démocratiques étaient également plus susceptibles d’imposer des formalités administratives et des obstacles au commerce et de ne pas exécuter les contrats, créant ainsi un environnement opérationnel inhospitalier pour les entreprises32

Des recherches approfondies font ressortir la relation de renforcement mutuel entre la démocratie et l’économie de marché. Un document de 2019 intitulé “Democracy Does Cause Growth” (La démocratie favorise la croissance) a conclu qu’il existe une relation positive économiquement et statistiquement significative entre une démocratie qui fonctionne bien et un PIB par habitant à long terme33. Des recherches menées par l’Institut V-Dem ont révélé que les démocraties ont une plus faible variation de la croissance économique et sont moins susceptibles de connaître des crises économiques34. Martin Wolf, commentateur économique en chef du Financial Times, attribue cela aux mécanismes de sécurité intégrés qui caractérisent les régimes démocratiques, dont le plus fondamental est la tenue d’élections libres et équitables35.

Une démocratie fonctionnelle doit donc être considérée comme la condition de base de la prospérité et de la réussite des entreprises. Comme les conditions préalables à une démocratie canadienne fonctionnelle – la littératie de l’information, les connaissances civiques et l’engagement civique – sont chancelantes, les entreprises canadiennes ont à la fois les raisons et les moyens de les renforcer.

 

3. La démocratie canadienne au travail

Ce projet mobilise les principaux milieux de travail canadiens dans la lutte pour la protection de la démocratie canadienne. Ce projet vise à mettre à l’essai la littératie en matière d’information et l’éducation civique neutres et non partisanes dans les milieux de travail canadiens des secteurs public et privé afin d’outiller les Canadiens en âge de travailler des compétences et des connaissances dont ils ont besoin pour participer de façon efficace et éclairée au processus démocratique. Le résultat de ce projet sera une plateforme accessible et adaptable par l’entremise de laquelle les connaissances numériques, l’intelligence artificielle et les connaissances civiques pourront être enseignées à grande échelle aux adultes canadiens. 

Il est prouvé que l’éducation aux médias est efficace pour produire des créateurs et des consommateurs des médias plus critiques, engagés et éthiques. Les pré-tests et post-tests des étudiants qui ont participé à des programmes de littératie médiatique ont généralement démontré que ces programmes ont réussi à améliorer la capacité des étudiants à évaluer avec précision et efficacité les médias qu’ils consomment et à établir un lien entre la pensée critique des étudiants et le changement de comportement, y compris une participation civique accrue36. De même, il existe également des preuves que l’éducation civique est positivement associée à la participation démocratique37. Une analyse systématique de la participation politique et de l’éducation dans 23 pays a permis de conclure que les cours d’éducation civique jouent un rôle important en inculquant un sens du devoir civique et en stimulant la participation civique38.

Malgré les résultats prometteurs des programmes d’éducation civique et d’éducation aux médias, leur portée demeure limitée. L’apprentissage de l’engagement démocratique et civique au Canada se fait presque exclusivement de la maternelle à la 12e année. On commence tout juste à enseigner la littératie numérique dans les écoles, et il existe actuellement une mosaïque d’approches à l’échelle du pays39. Pour les Canadiens en âge de travailler, il existe peu de programmes de formation formels et officiels qui améliorent et rafraîchissent leurs connaissances civiques, ou qui leur permettent de naviguer dans le paysage de l’information actuel axé sur les algorithmes.

La conception de ce projet s’inspire d’une initiative similaire en Allemagne. Dans toute l’Allemagne, plusieurs centaines d’entreprises ont facilité la participation de leurs employés à des ateliers sur les principes civiques et démocratiques offerts par des groupes comme le Business Council for Democracy et Weltoffenes40. Les ateliers, qui couvrent des sujets allant de la reconnaissance de la désinformation, des théories du complot et des discours haineux à l’importance de voter, visent à améliorer le bien-être et le rendement au travail des employés, tout en renforçant la démocratie allemande41. Plusieurs organisations basées aux États-Unis administrent également des ateliers semblables pour les Américains en âge de travailler42. Ce projet sera le premier du genre au Canada.

Les effets souhaités du projet sont les suivants :

  1. Les employés développeront la capacité de discerner la désinformation, tout en améliorant la résistance à la manipulation.
  2. Les employés auront une meilleure compréhension de leur propre consommation de médias et un sens plus aigu de la fiabilité des sources d’information.
  3. Les employés se sentiront plus à l’aise de participer de façon productive à des conversations sur des sujets difficiles.
  4. Les employés renouvelleront leur éducation civique et acquerront une confiance accrue dans les processus démocratiques, ce qui se traduira par des avantages comme une participation active aux processus démocratiques et à la vie civique.

La théorie du changement qui sous-tend ce projet et ses objectifs généraux est bien établie. Le contenu et l’approche de prestation des formations restent à déterminer, en fonction des perspectives et des besoins des employeurs. Voici une liste des sujets possibles pour la formation et des formats possibles pour ces séances :

Contenu de la formation

  1. Identifier et combattre la désinformation
    Les participants développeront une compréhension des sources courantes de désinformation et des faux récits répandus, en apprenant comment analyser l’information et ses sources. Ils évalueront également leurs propres habitudes de consommation des médias et formuleront des stratégies pour lutter contre la désinformation dans leur vie personnelle et professionnelle.
  2. Algorithmes et intelligence artificielle
    Ce module de formation explorera le rôle de l’IA et des algorithmes dans la diffusion de la désinformation, en soulignant comment ces technologies peuvent manipuler le flux d’information et la perception du public. Les participants apprendront à identifier les mécanismes par lesquels les algorithmes peuvent amplifier les fausses informations et les techniques utilisées pour créer et répandre la désinformation générée par l’IA. Le module couvrira les stratégies d’atténuation de l’impact de ces technologies, y compris des conseils pour identifier le contenu généré par l’IA.
  3. Éducation aux médias
    Ce module de formation permettra aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour évaluer de façon critique l’information provenant de divers médias et sources d’information. Les apprenants exploreront la façon dont les messages médiatiques sont conçus et l’incidence qu’ils ont sur l’opinion et le comportement du public. Le cours enseignera également aux participants des stratégies pour discerner les préjugés, vérifier les faits et évaluer l’information dans différents formats médiatiques.
  4. Protection de la vie privée, sécurité et sûreté sur Internet
    Ce module de formation permettrait aux participants d’acquérir les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour naviguer en toute sécurité dans les environnements en ligne. Les participants en apprendraient davantage sur les paramètres de confidentialité, les pratiques de navigation sécuritaires et la meilleure façon de protéger leurs renseignements personnels et professionnels contre les cybermenaces. Le cours permettra également aux participants de mieux comprendre leurs droits et responsabilités en ligne.
  5. Notions d’éducation civique
    Ce module permettra aux participants de comprendre les institutions et les processus démocratiques au Canada. Les sujets abordés comprennent les mécanismes et l’histoire du système parlementaire canadien, la Constitution et la Charte des droits et libertés, ainsi que le fédéralisme canadien et les rôles respectifs des ordres de gouvernement.
  6. Élections
    Ce module donnera aux apprenants un aperçu complet des systèmes électoraux, des lois électorales, de l’histoire du suffrage et de l’importance de la participation électorale.
  7. Participation civique
    Ce module permettra aux participants de mieux comprendre la relation entre gouvernement démocratique et participation citoyenne. Le module comprend une perspective historique de la façon dont la participation citoyenne a façonné la société canadienne, des exemples de participation civique et des suggestions sur les manières de participation, ainsi qu’une exploration des compétences, des habitudes et des attitudes nécessaires pour un engagement productif dans le processus politique.
  8. Discours civil
    Ce module permettra aux participants d’avoir des conversations saines, constructives et utiles sur des sujets controversés ou politiques. Le module couvrira les principes du discours civil respectueux, ainsi que des stratégies pratiques pour s’engager dans un désaccord civique productif.

Format de la formation

  1. Modules d’apprentissage en ligne
    Formation en ligne au rythme de l’apprenant qui comprend du contenu interactif comme des jeux-questionnaires et des vidéos pour mobiliser les apprenants et faire le suivi de l’achèvement de la formation.
  2. Webinaires en ligne
    Séances préenregistrées auxquelles on peut accéder en tout temps et de n’importe où.
  3. Ateliers en personne
    Les séances animées par des formateurs permettront une interaction en temps réel, des activités pratiques et l’établissement de relations.
  4. Apprentissage mixte
    Une combinaison de modules d’apprentissage en ligne et de discussions animées en personne, permettant à la fois un engagement approfondi et de la souplesse.
  5. Micro-apprentissage
    Un plus grand nombre de modules d’apprentissage en ligne très courts (de 5 à 10 minutes), axés sur une seule compétence ou un seul concept.